Deux cinquièmes des consommateurs ont « changé d’avis » sur les assurances en raison de la COVID-19

Selon notre enquête, plus de la moitié des personnes appartenant à la génération Z a adopté « en urgence » des comportements liés aux risques existants en matière de santé.

Les jeunes sensibilisés aux risques par la COVID-19

La septième étude mondiale de ReMark sur les consommateurs, qui porte sur le secteur de l’assurance santé et de personnes, a permis de découvrir que les jeunes de la génération Z sont les plus sensibilisés aux risques liés à la santé et à la mortalité.

Cette étude, réalisée en mai 2020 auprès de plus de 10 000 personnes venant de 18 pays différents, a montré que les personnes nées entre 1996 et 2015 ont exprimé les opinions les plus fortes : 51 % d’entre elles ont déclaré qu’elles avaient changé d’avis sur l’importance des assurances en raison de la pandémie, contre 22 % des baby-boomers.

La prise de conscience des risques va en augmentant

L’étude a montré que 40 % des consommateurs ont changé d’avis sur les assurances en raison de la COVID-19. Les pays appartenant à la catégorie des « marchés en expansion » ont également été les plus influencés par la crise : 82 % des Indiens ont changé d’avis sur les assurances contre 13 % des Allemands, par exemple. La pandémie a accéléré les tendances observées récemment et enclenché une « découverte rapide » des risques chez les jeunes générations, qui sont désormais confrontées à un niveau de conscience « qui se développe généralement tout au long d’une vie », a déclaré Na Jia, PDG de ReMark.

« En raison de l’apparition de tables de mortalité sur les réseaux sociaux, les enfants du numérique deviennent soudainement plus conscients des risques et considèrent l’importance d’être protégés bien plus tôt que leurs concitoyens plus expérimentés, » a déclaré M^me Jia. « Les risques ont également été réévalués dans des marchés en expansion tels que la Chine, l’Inde et le Mexique, dans lesquels 60 % des personnes interrogées ont indiqué que leur changement d’avis sur les assurances était une conséquence directe de la pandémie. »

Les réseaux sociaux ont la cote, mais pas pour les conseils d’assurance

Par ailleurs, l’étude a montré une augmentation mondiale sur un an de 74 % des personnes interrogées indiquant qu’elles préféraient utiliser les paiements sans contact, en ligne et via des applications. De plus, le taux de pénétration de l’assurance a augmenté au même rythme que le taux d’utilisation des smartphones en Chine (86 %), en Inde (84 %) et en Corée du Sud (82 %), par rapport à l’Irlande (57 %), au Royaume-Uni (46 %) et à l’Australie (45 %).

Elle a également révélé que les plus fervents utilisateurs des réseaux sociaux, à savoir les générations Z et Y, sont disposés à souscrire une assurance santé en ligne, mais que seulement 5 % d’entre eux se fieraient aux conseils qu’ils trouvent sur les réseaux sociaux.

Les résultats dépendent des expériences

« Lorsque nous avons commandé l’étude mondiale sur les consommateurs, le coronavirus, la COVID-19 et la pandémie étaient encore des concepts étrangers. Au fil de l’étude, nous nous sommes habitués aux réalités du confinement et de la distanciation sociale, et les conclusions qui en ont découlé soulignent les différences de réponse au virus en fonction de l’âge et du pays des personnes interrogées, » a ajouté M^me Jia.

« Une chose est sûre : les produits tels que les assurances de personnes sont devenus plus attrayants. En effet, 40,6 % des consommateurs ont changé d’avis sur les assurances en raison de la COVID-19. En outre, un nombre croissant d’assurances santé et de personnes sont souscrites en ligne. Il s’agit peut-être d’une conséquence du confinement, qui a interrompu les rencontres en face à face, car, cette année, 42,3 % des consommateurs ont privilégié les canaux numériques contre 24,3 % en 2019, ce qui est une augmentation non négligeable. Il est également intéressant de constater que les jeunes semblent beaucoup plus avertis en ce qui concerne les canaux vers lesquels se tourner pour trouver des conseils et des informations, ce qui est une excellente nouvelle en ces temps difficiles. »